Dans un climat lourd

de morosité,

tournons-nous

résolument

vers l'espérance.

Quittons nos frimas,

croyons à nos combats,

laissons nos débats.

Comme des bergers

qui reviennent

après avoir vu

l'Enfant nouveau-né,

partageons la Joie.

Dans tous nos tracas,

sachons que ce Dieu-là

habite nos états.

Affirmons notre foi

pour que l'année

soit différente.

Laissons notre cœur

se renouveler.

© Lucioles d'espérance

 Balaye devant ta porte,

voici l'an neuf colporte,

mets en ordre ta maison,

voici le nouvel an.

Montent au cœur des chaumières

de multiples prières

comme autant d'étoiles

dans le vaste firmament.

Des vœux pieux de santé,

de bonheur, de prospérité

sont échangés, envoyés.

L'an nouveau est arrivé.

Jaillissent des cheminées,

en volutes, des fumées

qui étendent sur les bourgs

comme autant de fantômes.

Un léger vent, teinté

d'éclairs précieux et ludiques,

répand un parfum magique

sur cet an gaiement fêté.

 Une année s'en va,

une autre s'en vient,

c'est la loi du temps,

la ronde des ans.

Avec l'an nouveau,

souhaitons les vœux

de bonne année.

Enterrons l'an vieux.

De l'inspiration

avons grand besoin,

apportons soin

et application

à laisser parler

notre cœur allié

à la volonté

de notre Seigneur.

Enterrons l'an vieux

et ses habitudes.

Quittons ses aveux

et ses incertitudes.

 Les chœurs de Noël chantent.

Guirlandes sur les sapins.

Les étoiles scintillent.

Toute la terre est parée

de chatoiement magique

et de rêves dans les yeux.

Malgré l'insoutenable,

on croit pour quelques heures

à la venue d'un autre âge.

L'espérance enfin trouve

sa place dans ce monde,

tisse douceur dans les cœurs.

On oublie ressentiment,

craintes pour quelques instants.

Les hommes s'ouvrent à l'Amour.

Un chemin secret monte

de l'enfance retrouvée,

de l'innocence lavée.

Rêve de ciel et d'étoiles.

respiration divine.

Voici qu'un ange passe…

Lucioles d'espérance – 26-12-2011

Chercher l'étoile

dans la nuit.

Même si nos yeux

embués ne la voient,

savoir qu'elle est là.

Chercher un bébé

pareil aux enfants

de la terre.

Déjà Corps livré

entre nos bras humains.

Entendre la voix des anges

dans le ciel.

Ils chantent toujours :

" La terre entière

a vu le Seigneur !"

Entendre au cœur

de notre être,

l'appel à la paix,

à la joie indicible,

Parole faite chair.

Être pèlerins

comme les bergers.

Nul ne va à Dieu

sans prendre la route,

l'attente rivée au corps.

Être pèlerin,

dans la banalité

veilleur guettant

l'accomplissement

de la Promesse.

© Lucioles d'espérance - 25-12-2011