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Par édithpauëtt le 22 Février 2012 à 08:53
Merci pour le Carême,
pour les quarante jours,
ce temps où, au désert,
Tu m'attires, que j'aime
particulièrement.
Tu redis ton Amour
en mon cœur, en l'extrême
intérieur de moi-même.
Tu attends ma réponse
inlassablement.
Tu m'invites toujours
à changer mon regard
sur Toi, au cœur à cœur
en toute vérité
calmement.
Comme l'aveugle-né
j'attends je ne sais quoi,
une illumination
qui transforme ma vie
entièrement.
Viens habiter en moi.
Apprends-moi ton chemin,
celui du sacrifice,
celui d'action de grâce
parfaitement.
Non pas dans cette crainte
cachée et sous-jacente
de multiples souffrances
mais en offrande à toi
joyeusement.
Sans cesse, je recherche,
quête la vérité.
Ne laisse pas ton enfant
s'égarer en elle-même
irréversiblement.
Dans le secret, conduis
et enseigne mon âme :
une vraie conversion
elle espère, total
retournement.
De Toi et de moi, vers
de nouveaux horizons,
entraîne-moi, envers
et contre mes refus,
éternellement.
CANTATE DE LA TERRE 2 - Mars 2010 ©
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Par édithpauëtt le 3 Mars 2012 à 16:50
Quête de l'être
d'une plénitude éprouvée,
jamais possédée.
Quête de l'être
d'une paix profonde,
jamais stabilisée.
Quête de l'être
de la certitude de foi,
jamais assurée.
Quête de l'être
du pardon de Dieu,
souvent remis en question.
Quête de l'être
d'une Incarnation qui nous taraude,
souvent à laisser nous envahir.
Quête de l'être
d'un Feu qui nous habite,
souvent à raviver les braises.
Quête de l'être
du Royaume en ce monde,
toujours à chercher.
Quête de l'être
de Toi, de ta Présence, Seigneur
toujours dans l'obscurité.
Quête de l'être
de l'Amour véritable et fidèle,
toujours à recommencer.
© Traversée de l'invisible 1-12-2011
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Par édithpauëtt le 4 Mars 2012 à 08:06
Je suis un olivier très vieux,
si vieux que je ne sais mon âge.
Mon tronc est tout noueux,
mes branches n'ont plus d'âge,
je ne donne plus d'olive
mais ma ramure déploie
encore ses feuilles d'argent.
J'ai connu beaucoup d'aïeux
J'ai vu, vu tant et tant de gens
venir dans mon jardin,
le Jardin du Pressoir,
Gethsémané. Le Sien.
Car ici, on ne peut rien
que témoigner de Lui,
qui aimait ce lieu, Jésus.
Je ne l'ai pas connu
malgré mon âge séculaire
mais sa présence est telle
qu'il est un familier,
comme vivant encore
au milieu de nous tous,
les oliviers de bronze et d'argent,
qui sommes entrés dans l'histoire.
Cette nuit entre toutes,
cette nuit-là, son beau visage
n'avait plus son regard paisible.
Son angoisse indicible
rejaillissait sur les branches,
son combat intérieur
résonnait d'arbre en arbre,
sa sueur arrosait la terre..
Seuls, nous les oliviers
veillons ce coin de terre.
Cette nuit, si vous saviez,
de quel ébranlement,
de quel déchirement
tout son esprit et son cœur
étaient oppressés, submergés,
visage écrasé contre terre.
Notre tronc s'en tordait
encore davantage,
de le voir ainsi prostré.
Un grand silence régnait.
Même les oiseaux retenaient
leur souffle. Solitude
à nulle autre pareille.
Ses disciples dormaient.
Épuisés par un combat
qui n'était pas encore
le leur, ils ne comprenaient
que tout le devenir
de l'Homme se jouait
en cette nuit unique.
Mais nous avons veillé.
Nous savons que tous ceux
qui passent ici pour trouver
sa trace, sont nés cette nuit..
Ils portent en eux son visage,
son combat, sa prière.
Jamais ils ne repartent
comme ils sont venus.
"Mon âme est triste à en mourir."
Tous ressentent une part
de cette chape de tristesse,
dépouillés de leurs faux semblants,
entrevoyant leur vérité..
Nous les oliviers millénaires,
sommes témoins et veilleurs:
Notre tronc noueux raconte
la nuit dans le grand silence.
© 3-1-2012
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Par édithpauëtt le 18 Mars 2012 à 09:01
CARÊME ?
On appelle « carême » la période de quarante jours (quadragesima) réservée à la préparation de Pâques, marquée par l’ultime préparation des catéchumènes qui doivent recevoir le baptême le jour de Pâques.
♦ Il existe depuis ?
Depuis le 4ème siècle, on commence à le constituer comme temps de pénitence et de renouvellement pour toute l’Église, avec la pratique du jeûne et de l’abstinence. Conservée avec vigueur dans les églises d’Orient, la pratique pénitentielle du Carême s’est assouplie en Occident, mais on continue à y observer un esprit de pénitence et de conversion.
PÉNITENCE ?
La pénitence, traduction latine du mot grec metanoia qui signifie "conversio" (littéralement "changement d’esprit") du pécheur, désigne tout un ensemble d’actes intérieurs et extérieurs en vue de la réparation du péché commis, et l’état de fait qui en résulte pour le pécheur.
Littéralement "changement de vie" se dit de l’acte du pécheur qui revient vers Dieu après s’être éloigné de lui, ou de l’incroyant qui reçoit la foi...
La pénitence intérieure du chrétien peut avoir des expressions très variées. Conversion par rapport à soi-même, par rapport à Dieu et par rapport aux autres. A côté de la purification radicale opérée par le Baptême ou par le martyr, les Pères de l'Église citent comme moyen d’obtenir le pardon des péchés, les efforts accomplis pour se réconcilier avec son prochain, le souci du salut du prochain, l’intercession des saints et la pratique de la charité
QU’EST-CE QUE LE MERCREDI DES CENDRES ?
C’est le début du Carême ; un jour particulièrement pénitentiel, dans lequel on manifeste notre désir personnel de conversion à Dieu.
En recevant l’imposition des Cendres dans les églises, on exprime avec humilité et sincérité de cœur que nous voulons nous convertir et croire vraiment à l’Evangile.
♦ Origine de la pratique des cendres
Elle commence à être obligatoire pour toute la communauté chrétienne à partir du 10ème siècle. La liturgie actuelle conserve les éléments traditionnels imposition des cendres et jeûne.
♦ D'où viennent les Cendres ?
Les cendres viennent des rameaux bénis pendant le Dimanche des rameaux de l’année précédente, suivant une tradition qui remonte au XIIème siècle. La formule de bénédiction rappelle la condition de pécheur de qui la reçoit...
Quel est le symbole des cendres
a) condition de faiblesse et de vanité de l’homme, qui avance vers la mort ;
b) condition pécheresse de l’homme
c) Prière et supplication ardente pour que Dieu lui vienne en aide ;
d) Résurrection, étant donné que tout hommes est appelé à participer au triomphe du ChristA QUOI NOUS INVITE LE CARÊME ?
L’Eglise nous invite à faire du Carême un temps de retraite spirituelle dans lequel l’effort de méditation et de prière doit être soutenu d’un effort de mortification personnelle, laissée à la libre générosité de chacun.
QU’EST-CE QUE LA CONVERSION ?
Se convertir c'est se réconcilier avec Dieu, s’éloigner du mal, pour établir une relation d’amitié avec le Créateur.
Cela suppose un changement de mentalité, l'ouverture du cœur, un regard positif, une espérance et une confiance en Dieu, une acceptation de la connaissance de soi-même.
EN QUOI CONSISTE LE JEÛNE ?
Le jeûne consiste à faire un seul repas pendant la journée, avec une alimentation frugale le matin et le soir. On ne doit rien manger entre les repas, sauf cas de maladie.
Mais s'il est bon pour tous de faire abstinence (ne pas manger de viande le mercredi des Cendres et tous les vendredis de Carême), le jeûne peut se manifester de diverses façons.
Le sens du jeûne est de prendre conscience de nos dépendances et ne plus en être esclaves, savoir être maître de ses désirs et besoins. Dans l'esprit de ne pas faire des surhommes mais de réaliser et reconnaître que nous sommes faibles et fragiles, que seul Dieu peut nous aider à vaincre nos défauts.
Jeûner :
- de téléphone portable, d'ordinateur, de télévision,
- de la langue : cesser de critiquer tout et tout le monde ;
- ne pas faire des réflexions qui peuvent blesser ou parler de personnes derrière leur dos ;
- sortir de son univers égoïste pour aider ceux en difficulté ;
- se débarrasser du superflu ;
- être vigilants sur l'intégrité, qu'elle ne soit pas à divers degrés, sur le mensonge, sur les compromissions, sur c'est le dernier qui parle qui a raison…
- être présent à l'instant présent ;
- ne pas aller dans le sens de la société de consommation : tout jeter quand on est lassé….
- chacun peut trouver d'autres formes de jeûne en fonction de ses difficultés….
Mais sans amour, tout cela n'a pas de sens
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Par édithpauëtt le 1 Avril 2012 à 08:29
Gethsémani
se renouvelle à l'infini
L'Agonie
en cet endroit
non sur la Croix.
En ce lieu
le Fils de Dieu
aimait se reposer.
Le voici transposé
en lieu de combat.
Détresse,
douleur, angoisse
transpercent
tout l'être de Jésus.
Ses disciples
sont incapables
de comprendre le drame
qui se vit dans l'âme
du Maître. Ils dorment
vaincus par la fatigue.
Comment, créatures,
ils pourraient saisir
l'horreur que ressent
l'Innocent ?
L'Incarnation pure
face au délire de l'homme ?
Gethsémani,
lieu du Combat,
lieu de nos combats.
Jésus y a vécu
tous nos combats.
Christ, Dieu, Lui,
Il a été envahi
par tout le mal
de l'homme.
Tout le vice animal
de l'homme
a cherché
à Le submerger.
Il a été torturé
par la désespérance
pour nous donner l'espérance,
par l'abandon de tous
et du Père
pour prendre tous nos abandons
et nous donner sa Présence,
par …
Tout ce que l'homme
est capable d'inventer
dans la torture de son semblable,
dans l'exploitation de l'homme
par l'homme,
par son égoïsme,
par son orgueil,
son besoin de posséder
et s'accaparer,
son besoin de pouvoir
et de suprématie.
Fils de l'Homme,
Fils de Dieu,
Jésus prend en charge,
plus qu'en toute sa vie,
l'être humain
dans une désappropriation
absolue de Lui-même
pour vivre nos vies.
Pour les sauver.
Agonie,
heure de ténèbres complètes.
Agonie,
heure où
la perfection du bien
lutte
contre la perfection du mal.
© Cantate de la terre 2
Le jardin des Oliviers
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