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Par édithpauëtt le 2 Avril 2012 à 12:57
Qu'ils sont beaux
ces rameaux
fraîchement coupés
pour acclamer
le Roi des rois.
Dressés comme un flambeau
autour de l'Agneau,
ils sont brassées
ondulant au gré des mains
levées et dansantes.
Ils sont beaux
ces rameaux !
Hosanna au Roi des rois !
Jaillissements printaniers
en bouquets de joie.
Loin du tombeau,
on croit aux cieux nouveaux.
Dans cette forêt de rameaux,
nos cœurs chantent en faisceau
comme au soir du berceau.
1er Avril 2012
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Par édithpauëtt le 3 Avril 2012 à 06:51
C'est une banalité d'affirmer aujourd'hui que les médecins, les pharmaciens, les "psys" jouent, pour nombre de nos contemporains, le rôles des prêtres confesseurs d'autrefois. Quand on ne suit plus le Christ, le besoin se fait vite sentir de "se faire suivre", comme on dit maintenant. Lorsqu'on n'y voit plus très clair sur le sens de la vie, on éprouve rapidement la nécessité de "voir quelqu'un"… Sans le pardon libérateur, c'est la cellule psychologique.
Mais le plus grave, c'est que peu à peu s'amenuisent non seulement le sens du pardon divin mais tout aussi bien le sens du pardon entre les hommes. La société parajuridique qui est la nôtre en est le triste symptôme. " Lorsque le besoin de demander pardon et la disponibilité à pardonner sont oubliés, disait Benoît XVI, apparaît à leur place une culture inquiétante de blâme et de litige1." Nous sommes largement entrés dans cette culture de la chicane, de la revendication, du pinaillage incessant. Dieu lui-même est mis en examen. La robe noire de l'avocat a remplacé la soutane de même couleur du confesseur.
Les enfants du catéchisme sont très sensibles à ce qui est juste et injuste, plus du tout à ce qui est bien ou mal.
Le pardon : une invention ?
Le christianisme est la religion de la miséricorde.
Le pardon ? Tout l'Évangile est ce mot-là !
On peut même dire avec Jean Delumeau que le pardon est l'un des apports majeurs du christianisme à l'histoire humaine1. La pholosophe juive contemporaine, Hannah Arendt pouvait écrire en ce sens : C'est Jésus de Nazareth qui découvrit le pardon dans le domaine des affaires humaines." Une des dernières paroles du Christ en Croix, est pour demander à son Père de pardonner à ses bourreaux. Et une des premières paroles du Ressuscité est pour donner à ses Apôtres, avec l'Esprit Saint, le pouvoir de remettre les péchés. La question du pardon est donc au coeur du mystère pascal.
Père Guillaume de Menthière
Vives Flammes n° 286 - p.5-6
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Par édithpauëtt le 6 Avril 2012 à 08:08
Être là,
silencieuse,
être là
à Gethsémani.
Être là,
compagne de la nuit,
compagne de la solitude,
compagne de l'amertume,
compagne de l'Agonie
que Toi seul a vécue
et revit dans l'âme
qui répond à ton appel.
Être là,
veilleur en attente.
Lutter
contre soi-même,
cœur ouvert
rejetant son péché
avec ses masques,
pour n'être plus
que faiblesse
habitée
du combat du Christ.
Alors vient
tout à coup
l'impensable
malgré la peur,
malgré l'attachement
à cette terre,
malgré le doute,
malgré l'impuissance :
donner sa vie.
©Traversée de l'invisible
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Par édithpauëtt le 6 Avril 2012 à 09:00
Tu as offert ta vie en sacrifice.
Cela nous rebute
Tu es Dieu.
Nous sommes de pauvres humains.
Nous avons peur,
nous n'arrivons pas
à accepter d'aller vers le martyre
sans un long cheminement,
sans que notre coeur
ne soit transformé
par l'habitation de ton Cœur.
Ce mot de sacrifice nous répugne :
Il a été tellement utilisé
et marqué par des contresens.
Tu t'es offert en victime,
en sacrifice, certes,
mais sacrifice d'action de grâce,
de louange, de « merci »,
à ton Père,
de reconnaissance,
oblation de ton cœur
débordant d'amour
brûlant pour Lui
pour chacun de nous.
© Traversée de l'invisible
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Par édithpauëtt le 7 Avril 2012 à 07:33
Vendredi Saint.
Croix du Golgotha.
Absurdité de la torture.
Rejet de tout l'être
de cette souffrance
horrible, imbécile.
La Croix.
Silence.
Nul ne peut comprendre
s'il ne se laisse saisir
par la tendresse,
la passion du cœur
brûlant d'amour.
Sublimer la Croix
est scandale.
La mort ?
Pour la victoire de la Vie.
La Croix ?
Pour la Résurrection
et l'Exultet de Pâques.
La souffrance
ne trouve sens que dans l'Amour.
Prendre sa croix.
Non la porter.
La prendre, l'assumer
non la subir.
L'assumer par
la folie de l'amour.
6-4-2012
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