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Par édithpauëtt le 10 Février 2012 à 14:57
Écrire.
Pour qui ? Pour quoi ?
Pour toi ? Pour moi ?
Au long de mes jours
et de mes nuits,
j'ai quêté,
j'ai cherché
un je ne sais quoi,
un bonheur enfui,
le paradis ?
J'ai couru
après bien des chimères,
j'ai cru
aux êtres de la terre,
j'ai couru
après le vent,
des rêves d'enfant.
J'ai erré,
je suis tombée,
je me suis blessée,
à la vie et ses épines,
à mes propres épines,
éprise de la terre,
éprise du ciel.
Écrire...
Pour, ma souffrance,
l'exorciser,
la purifier,
mes joies, les partager,
les transmettre
à tous les êtres,
comme un cri
lancé dans la nuit.
Les années passent.
Souvent lasse
de mon agitation,
de mes passions,
j'ai cherché la vérité,
la liberté,
connu les désillusions.
La vérité est toujours tronquée,
est subjective,
d'une autre rive
que celle abordée,
mais elle captive
notre attente répétitive.
Après les nuits
vient la lumière,
souffle l'Esprit.
Celle qui espère
trouve le passage
qui conduit à la vie
malgré les orages.
Écrire
Pour qui ? Pour quoi ?
Pour toi ? Pour moi ?
Parce que je crois.
Pour ma foi.
Pour ma joie,
pour ma Joie,
pour mon Roi.
Liminaire
CANTATE DE LA TERRE 1
1 commentaire -
Par édithpauëtt le 10 Février 2012 à 15:37
Des vers
Pour que les mots ne se succèdent pas comme des maillons de chaîne mais plutôt comme des perles enfilées une à une.
En un vers peu de mots afin qu'ils prennent une valeur et une teneur différentes.
Des rimes ? Ringard ? Dépassé ? Non ! Je ne les maitrise pas. Elles s'imposent à moi et me conduisent. Quelquefois elles me mènent dans des voies sans issue et des impasses J'essaie de m'en dégager, de trouver une liberté absolue par rapport à toute forme, mais un élément ou l'autre revient me diriger.
Je prends une nouvelle page avec un thème et une idée. Quelques lignes ou quelques vers. C'est le développement qui me conduit. Je ne le connais jamais au départ : il s'auto-développe.
TRAVERSÉE DE L'INVISIBLE
Liminaire
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Par édithpauëtt le 11 Février 2012 à 13:52
De plus en plus d'auteurs confirmés tentent l’aventure de l’autoédition.
L'autoédition pour plusieurs raisons essentielles :
— Un petit budget ne permet pas les frais de papiers, de cartouches et d'envois à de multiples maisons d'éditions. Comptez un minimum de 50 à 150 envois avant d'avoir une réponse valable.
— Rester propriétaire de son œuvre.
— Dénoncer le contrat à tout moment : trois mois pour disparaître des catalogues.
— Toucher entre 40 à 80% de droits d'auteur alors qu'une maison d'édition classique verse de 8 à 10%.
— Fixer son prix à partir d’une base de coût d’édition.
— Pas de pilon. Le pilon est la mise à la poubelle de tous les invendus, cela peut représenter des milliers d'ouvrages. Les éditions classiques ne sont pas intéressées, ou très rarement, par de petits tirages. Au moins 1000 exemplaires sont édités dès la première édition. Or la poésie se vend rarement - surtout lorsque l'auteur n'est pas connu - à plus de 300 exemplaires. Dans l'autoédition pas de pollution, l'impression est numérique et à la demande.
— Plusieurs maisons d’éditions sont gratuites .Mais incombe à l’auteur le travail de présenter un « tapuscrit » prêt à imprimer suivant les règles de la maison. Et lui revient la promotion de son ouvrage, ainsi que veiller à sa diffusion dans les multiples réseaux.
Bien que le livre numérique ne dépasse pas le livre papier, il est en pleine évolution. Avec du temps, vous trouverez mes recueils sous les deux formes, papier et e-books..
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